Société Avicole Brie et Gâtinais  

2021

 

janvier 2021

Le jugement des volailles en exposition.

Parcourant les pages FaceBook , je trouve ce texte de Matthieu LEURIDAN, juge volailles. Après lecture je m’empresse de le partager avec vous tous car je pense qu’il peut éclairer nombre d’entre nous. Il est extrêmement précis et cependant d’une grande clarté. Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire l’article. Guy

Petit article que je viens de faire (PDF en français et pour les français) sur le jugement des volailles en expositions et son « organisation ». Si vous êtes président d’association ou rédacteur d’une revue, vous pouvez le diffuser ?. Matthieu LEURIDAN

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PROTÉGER NOS ÉLEVAGES…

Nous savons tous, par expérience malheureuse, que nos élevages sont la cible de quantité de prédateurs, grands et petits : renards, fouines, rats, oiseaux propagateurs de microbes, poux… La liste est longue. Il faut trouver des parades. Mais il faut aussi se protéger dans le respect d’un équilibre naturel, dans le respect de la biodiversité dont on dit souvent qu’elle est mise à mal. Cela demande réflexion. Et c’est bien sur le terrain de la réflexion que s’engage Yves ABATE quand il s’offusque auprès de la firme DUCATILLON de la voir vendre des pièges présentant un danger pour de nombreuses espèces d’oiseaux qui ne représentent pas une gêne pour nos activités. Voici donc le courrier adressé par Yves à la société DUCATILLON. A chacun de vous de réagir, ce peut être l’amorce d’un débat entre adhérents. Voici donc la copie du courrier adressé par Yves à DUCATILLON. Guy


 

MEILLEURS VŒUX POUR 2021

Yves ABATE nous présente ses vœux pour 2021, vœux assortis de réflexions sur les difficultés rencontrées par les éleveurs du fait des pandémies ou… de la stupidité humaine dans le monde. Merci, Yves, pour ta participation et pardon d’avoir tardé à diffuser ton texte. Guy


 

Bulletin 128

Le numéro annuel de notre bulletin est en cours d’élaboration. Cette année si particulière n’a pas été propice à la rédaction de comptes-rendus d’activités (pas de sortie, pas de présentations et surtout pas d’exposition). En conséquence je ne dispose également que de peu de photographies.

Je lance donc un appel à tous les adhérents qui le souhaiteraient pour qu’ils m’envoient des documents pour enrichir notre revue. Les photos des plus beaux animaux de vos élevages, assorties éventuellement d’un petit commentaire, seraient les bienvenues. Mais libre à vous d’exprimer vos témoignages sur la façon dont vous avez vécu cette triste période, d’exposer vos idées pour vous adapter au mieux à la situation, de dire comment vous avez pu maintenir un lien avec vos amis éleveurs…

Plus que jamais l’intérêt et la qualité de ce numéro dépendront de votre participation active. Je vous en remercie d’avance. Envoyez-moi vos productions à l’adresse suivante : gc.sabg@gmail.com ou à l’adresse postale : Guy Couespel -SABG- 320 rue des Grands Maisons – 77120 MOUROUX.

Guy


 

Adhésion 2021 – Commande bagues et certificats lapins

En cliquant sur le lien ci-dessous vous aurez accès aux documents vous permettant de renouveler votre adhésion et de passer commande de bagues et certificats.

En outre, en page 2, vous avez la possibilité, si ce n’est déjà fait, de réactualiser votre liste d’animaux élevés afin que je puisse mettre à jour le répertoire sur le site.

Je souhaite que cette nouvelle année d’élevage vous apporte toutes satisfactions et compense la triste année 2020.

Bien amicalement,

Guy

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Les vœux du Vice-Président

En ce premier jour de l’an 2021
Une nouvelle est tombée en vain
L’année 2020 n’est plus
Terrassée par ce maudit intrus
Faut-il une homélie à la Malraux
Edictée par ces quelques mots
« Entre ici 2020 »
Au panthéon des années chagrin
Chers adhérents, adhérentes
Je vous souhaite une très bonne année 2021
Que nous puissions retrouver ensemble le chemin de nos expositions
Sélectionnez vos futurs champions
Et conservez votre passion de l’élevage
Au plaisir de se retrouver
Pierre HERRMANN
Vice-Président de la S.A.B.G

 

 

 

 octobre 2021

EXPOSITION BRIE-COMTE-ROBERT 2023

 

 

 

 

 

 

 


Il a rejoint les étoiles !

Hubert Reeves… Nous en avons déjà parlé dans notre site. Eh bien, Hubert Reeves n’est plus. L’astrophysicien a quitté notre terre. Proche de la nature, il était constamment émerveillé par les beautés qu’elle nous offre.
Proche de la nature… A ce titre nous pouvons lui faire une place dans nos pensées. Même si nous sommes loin d’atteindre le niveau de connaissance et de sagesse de ce grand homme, nous avons avec lui un point commun : la passion de la nature et de la vie.
Il nous a quittés le 13 octobre dernier. En guise d’hommage, je propose à votre réflexion les lignes qui suivent qui proviennent d’une émission de France Inter.
Guy

C’est avec une immense tristesse que nous apprenions vendredi la disparition à 91 ans de l’astrophysicien Hubert Reeves. Hubert était vraiment une étoile à part dans la constellation des scientifiques. Avec sa silhouette de grand sage, sa voix inimitable et son regard malicieux ; il a su nous faire comprendre et aimer le cosmos.
Hubert n’est pas devenu pour rien le scientifique préféré des Français. Son talent pour le partage et sa capacité à raconter des histoires lui ont donné une place vraiment spéciale dans le cœur de beaucoup d’entre nous. Son travail de chercheur en physique théorique puis son engagement pour l’environnement résume le parcours d’un homme qui avait à la fois les yeux rivés vers le ciel mais aussi les pieds bien ancrés dans la Terre. Il est souvent venu à notre micro pour évoquer ces deux aspects de sa vie professionnelle….

Comment Hubert Reeves en est venu à s’intéresser aux sciences ?

Hubert Reeves : « Dans ma famille, on a tout fait pour m’emmener sur le chemin des sciences. L’instruction comptait beaucoup. Ma mère disait : « On n’a pas beaucoup d’argent. On ne vous laissera pas un héritage important, mais on vous donne l’instruction ». Je lui suis infiniment reconnaissant quand je vois la quantité de jeunes aujourd’hui qui ne peuvent pas accéder à des études supérieures.

Ensuite, la découverte des sciences s’est fait grâce à un ami de la famille, un moine trappiste botaniste très célèbre au Québec. On allait lui rendre visite et il me montrait dans son microscope ces petits animaux. C’était une impression extrêmement forte pour moi. Je me souviens de ces heures passées dans son laboratoire à regarder ses recherches. C’était un homme très bon, accueillant, et très patient. Il pouvait expliquer et répéter les choses. J’avais un très bon rapport avec lui. J’insiste beaucoup sur l’importance du rapport humain dans l’éducation. Souvent, on dit que l’on va changer de programme. Mais le plus important est le rapport affectif entre l’enseignant et l’enseigné. Quand vous aimez bien la personne, si vous sentez son affection, vous êtes prêt à vous mobiliser pour apprendre. »

D’où lui venait l’amour pour le ciel ?

L’astrophysicien a raconté comment l’attrait pour les astres lui était venu : « On avait une maison de campagne au bord d’un grand lac, le Lac Saint-Louis, près de Montréal, au Canada. Là, on voyait très bien le ciel la nuit. Comme il n’y avait pas d’éclairage urbain, qu’il faisait grand noir, on pouvait voir la Voie lactée. Avec des amis, on s’était fabriqué un télescope dans un vieux tuyau de cheminée. Reconnaître les constellations, voir les planètes passer d’une constellation à l’autre me fascinait. »

Et l’attrait pour la nature ?

Hubert Reeves se souvenait d’une éducation à la beauté naturelle : « Ma mère nous faisait venir pour voir les couchers de soleil. Il y avait véritablement chez mes parents une vénération de la nature. Ils étaient très catholiques et l’environnement était l’œuvre de Dieu, le message de la beauté divine. J’ai évolué sur la religion. Quand j’étais enfant, j’avais les réponses que je me posais dans Mon petit catéchisme. Maintenant, je ne trouve plus les réponses, mais j’ai toujours les questions. »

Pour une science poétique

Hubert Reeves se battait contre le « réductionnisme », ces scientifiques qui réduisaient tout à des phénomènes expliqués. Pour lui, la science n’était pas incompatible avec l’émerveillement. « Pour moi, le fait de savoir n’enlève rien à la magie de la réalité. L’extraordinaire puissance de la science est stupéfiante. Mais il faut la reconsidérer avec le regard intérieur, celui de l’émerveillement, et non pas simplement avec la vue analytique qui consiste à n’y voir que des phénomènes purement mécaniques. »

Pour une humilité de la science

Rançon de son talent à expliquer les phénomènes compliqués, l’astrophysicien était beaucoup sollicité lors des sessions de questions et réponses. Mais : « Parfois, il n’y a pas de réponse. Et il a plein de questions comme elles dans la science. Les scientifiques vous disent des choses qu’ils savent. Donc vous avez l’impression qu’ils savent tout. Mais ce n’est pas vrai. Par exemple, on ne sait pas ce qu’il y avait avant le big bang ou s’il existe d’autres planètes habitées ? On n’en sait rien. »

Le jardin source d’émerveillement

Pour Hubert Reeves : « On peut aller au bout du monde pour découvrir des choses merveilleuses. Mais on en a sous ses pieds. On peut les ignorer toute sa vie si quelqu’un, ou un livre, ou quelque chose, ne vous les présente pas. Dans ces temps moroses, comme on dit, il faut cultiver. Il faut apprendre aux gens à cultiver ces sources de plaisir. En particulier le jardin des fleurs sauvages, celui qui pousse tout seul. »

Garder la terre habitable et agréable à vivre

Pourquoi les humains ne prennent pas plus au sérieux le dérèglement climatique ? Pour l’astrophysicien, ce comportement s’expliquait : « Il y a cette habitude humaine de casser le thermomètre quand on a de la fièvre. On ne veut pas savoir et il faut vraiment que ça fasse mal pour qu’on devienne dynamique. Et ça s’appelle au Québec le « PFH » : le putain de facteur humain ! »

Conseil à un jeune qui voudrait devenir astrophysicien

Hubert Reeves : « La première chose, c’est d’être curieux. Si on fait de la science, on ne devient pas millionnaire, bien qu’on en vive pas trop mal. Mais surtout, il faut avoir envie d’explorer et de comprendre la réalité. Le deuxième aspect important : il faut aimer les mathématiques ! »

 


 

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